Le conglomérat allemand Siemens a confirmé mardi qu'il allait supprimer 6.800 emplois soit les deux cinquièmes de l'effectif total au sein de SEN : sa filiale d'équipements télécoms Siemens Enterprise Networks.
Au cours d'une conférence de presse, Siemens a précisé de 3.800 postes dont 2.000 en Allemagne seront supprimés purement et simplement et que 3.000 autres dont 1.200 en Allemagne seront supprimés après des mesures d'externalisation.
"La première mesure, a annoncé Joe Kaeser, le directeur financier de Siemens ce sera de vendre des secteurs de l'entreprise en trouvant des solutions ensemble avec d'autres sociétés. Dans ce cas il n'y aura pas de licenciements au sein de la SEN. Mais nous essaierons de réaliser cette opération avec une préoccupation sociale".
Depuis plusieurs années Siemens cherche à vendre sa filiale SEN spécialisée dans les systèmes télécoms pour les grandes entreprises. Siemens est la dernière d'une liste d'entreprises ayant récemment décidé de supprimer des emplois : l'usine Nokia de Bochum et ses 2.300 salariés; elle va fermer fin juin, car elle perd de l'argent selon la maison-mère. C'est le cas aussi de West LB la banque publique allemande; victime de la crise financière elle doit être renflouée : le coût de l'opération : 1.500 suppressions d'emplois. Enfin c'est au nom de la rentabilité que le constructeur automobile haut de gamme BMW va supprimer plusieurs milliers de postes, on parle de 8.000, la majorité en Allemagne.